La CIRPA est la Commission Internationale pour la Protection
des Alpes.
C’est une organisation faîtière à but non
lucratif, non gouvernementale et indépendante qui œuvre depuis 1952 pour la
protection et le développement durable des Alpes. Avec son secrétariat
international basé au Liechtenstein, ses représentations dans sept pays alpins
et sa centaine d’organisations et d’institutions membres, la CIPRA constitue
aujourd’hui un réseau alpin de premier plan.
Voici sa position sur
l’hydroélectricité :
« L’extension et/ou la modernisation
des centrales hydroélectriques existantes peut permettre d’accroître
massivement leur rentabilité à court terme. On a constaté que la modernisation
de certaines centrales avait permis de tripler la production d’électricité, et
que la situation écologique avait pu être améliorée grâce à des mesures
d’accompagnement appropriées.
De telles améliorations ont la priorité sur
la construction de nouvelles centrales, qui ont un impact négatif sur la nature
et le paysage.
La comptabilité environnementale de toutes
les actions de rénovation doit être contrôlée ou garantie ou, si les
interventions sont inévitables, compensée conformément à la directive cadre sur
l’eau de l’UE et aux législations nationales.
Les parties contractantes de la Convention alpine sont
exhortées à revoir leurs législations relatives en matière de promotion du
courant vert.
Ces dispositions doivent être modifiées de manière à
encourager davantage l’amélioration de l’efficience et l’optimisation des
centrales hydroélectriques existantes, et à ne pas subventionner des
constructions nouvelles portant préjudice à l’environnement.
En conclusion : il faut améliorer
l’efficacité des centrales hydroélectriques existantes plutôt que construire de
nouvelles centrales ! »