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LA SCP DEVELOPPE LA PRODUCTION HYDROELECTRIQUE

Le Société du Canal de Provence, qui exploite déjà deux centrales sur le barrage de BIMONT, investit aujourd'hui dans le développement de microcentrales hydroélectriques sur ses canaux utilisés pour la distribution de l'eau.

MINICENTRALE HYDROELECTRIQUE D'EYGUIERES

  Début 2014, la Société du Canal de Provence et l'Association Syndicale des Arrosants de la Crau ont constitué un Groupement d'Intérêt Economique (GIE) afin de financer, construire et exploiter ensemble une minicentrale hydroélectrique de 1,5MW sur le canal de Craponne.

Les travaux ont débuté fin 2017, pour une mise en service prévue en juin 2019.

Grâce à cette centrale, le GIE produira chaque année environ 5GWh qui seront injectés sur le réseau électrique, soit l'équivalent de la consommation annuelle d'environ 700 habitants.

Source : Société du Canal de Provence

http://www.canal-de-provence.com/Accueil/Presse/tabid/82/language/fr-FR/Default.aspx
 
http://www.canal-de-provence.com/Accueil/Presse/tabid/82/language/fr-FR/Default.aspx
 





CENTRALES HYDROELECTRIQUES : L’AVIS DU CIRPA


La CIRPA est la Commission Internationale pour la Protection des Alpes.

C’est une organisation faîtière à but non lucratif, non gouvernementale et indépendante qui œuvre depuis 1952 pour la protection et le développement durable des Alpes. Avec son secrétariat international basé au Liechtenstein, ses représentations dans sept pays alpins et sa centaine d’organisations et d’institutions membres, la CIPRA constitue aujourd’hui un réseau alpin de premier plan.

Voici sa position sur l’hydroélectricité :

« L’extension et/ou la modernisation des centrales hydroélectriques existantes peut permettre d’accroître massivement leur rentabilité à court terme. On a constaté que la modernisation de certaines centrales avait permis de tripler la production d’électricité, et que la situation écologique avait pu être améliorée grâce à des mesures d’accompagnement appropriées.

De telles améliorations ont la priorité sur la construction de nouvelles centrales, qui ont un impact négatif sur la nature et le paysage.

La comptabilité environnementale de toutes les actions de rénovation doit être contrôlée ou garantie ou, si les interventions sont inévitables, compensée conformément à la directive cadre sur l’eau de l’UE et aux législations nationales.

Les parties contractantes de la Convention alpine sont exhortées à revoir leurs législations relatives en matière de promotion du courant vert.

Ces dispositions doivent être modifiées de manière à encourager davantage l’amélioration de l’efficience et l’optimisation des centrales hydroélectriques existantes, et à ne pas subventionner des constructions nouvelles portant préjudice à l’environnement.

 En conclusion : il faut améliorer l’efficacité des centrales hydroélectriques existantes plutôt que construire de nouvelles centrales ! »
 
http://www.cipra.org/fr/climat-energie/positions-de-la-cipra